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octobre 2018

  • Italie, Toscane

    Florence que voir absolument ?

    Comme le rêve, les mots n’ont pas de frontière. Florence est un rêve à elle seule. Florence rêve. Et Florence nous fait rêver. Berceau de la Renaissance en Italie, Florence, en italien Firenze, est aussi appelée la Bella. C’est peu dire… Si belle, cette capitale de la Toscane abrite la rivière Arno, au bord de laquelle on flâne, on s’évade, on voyage, on s’inspire… Cité des Médicis, elle offre une escapade culturelle, authentique, historique et riche. Bâtie par des dynasties de marchands et de banquiers, elle se découvre à pied, du Dôme aux Offices, de l’église Santa Croce au Ponte Vecchio. À l’abri de touchantes églises et de palais majestueux, les œuvres d’art s’égrènent et les yeux s’émerveillent. Ville onirique, elle nous rappelle presque un décor de cinéma, épuré, coloré, grandiose. Ville étudiante et commerçante, elle nous envoûte pour sa vie, ses rues, son charme. Petit coin de paradis, il promet une découverte remarquable pour les amoureux d’histoire, d’art et de magie. On écoute week-end à Rome d’Étienne Daho qu’on adore. La bulle, tout ça. C’est à peu près la même ambiance, en plus cosy. Oh j’voudrais j’voudrais…

     

    Florence

     

    Pourquoi visiter Florence ?

    Pour sa richesse culturelle. Pour ses musées, ses cathédrales, ses églises. Pour son histoire passionnante et marquée. Pour ses quartiers pittoresques. Pour sa gastronomie exquise, délicieuse. Savoureuse. Pour son élégance. Sa classe. Son authenticité. Pour ses scooters aussi. Ah, l’Italie.

     

    Dolce Vita

    Comment rejoindre Florence de Pise ?

    Deux compagnies de bus partent directement de l’aéroport de Pise (Aéroport international Galileo-Galilei de Pise) jusqu’à Florence. Bus de 8h40 à 00h20, il faut compter environ 70 minutes de trajet et un bus toutes les deux heures (environ 15-20 euros aller-retour).

    Florence quel aéroport ? Ça peut aussi être celui de Florence, des navettes rejoignent le centre-ville.

    Visiter Florence en 3 jours

    Il y a tant à voir, et tant à faire. En 3 jours, il y a déjà de quoi découvrir cette cité aux mille charmes.

    Florence quel quartier ?

    Les quartiers de Florence… Les plus populaires sont ceux de Sant’Ambrogio ou de San Frediano, en longeant l’Arno qui mène au parc des Cascine, en grimpant sur les collines plantées d’oliviers et rythmées de cyprès, vers l’église San Miniato al Monte ou dans le village de Fiesole. À San Lorenzo, on découvre son église, un palais, une bibliothèque. Tout autour, le marché aux cuirs et la halle aux primeurs résonnent et rythment la ville. Le Centro Storico nous éblouit pour sa fabuleuse densité d’œuvres d’art, reflet de cette belle Renaissance. C’est ici que les banquiers et les marchands des XIVe et XVe siècles ont construit de monuments incroyables, à l’image de leur puissance. Santa Croce est le cœur populaire, où la vie nous envoûte et nous tient en mouvement : artisans du cuir, théâtres, bars, clubs, mais aussi Santa Croce la rayonnante, accompagnée de tout son art, entre églises et musées moins connus, mais tout aussi inspirants.

    Les incontournables à Florence

    S’il y avait 3 musées à faire à Florence, ça serait ceux-là :

    • El Duomo ou la cathédrale Santa Maria del Fiore, Adresse : Piazza del Duomo

    Horaires d’ouverture : lundi à samedi de 10h à 17h (16h le jeudi), dimanche de 13h30 à 16h45. Ouverture de la coupole du lundi au samedi de 8h30 à 18h20 (samedi 17h), le dimanche de 13h à 16h.

    El Duomo, ou encore, l’emblème de Florence… Avec un début de construction en 1296, cette cathédrale remarquable représente la grandeur de Florence, devenue capitale culturelle et économique de l’Italie. Sa jolie silhouette permet d’embellir tout le paysage autour d’elle. Après le Duomo de Milan et de San Marco au Vatican, ce Duomo est le troisième plus grand d’Italie. Miracle technique ? Oui, né du génie de la Renaissance, Brunelleschi. Montez inévitablement les 463 marches pour admirer le panorama à 360° sur la ville de Florence. Dans la coupole, admirez de vos yeux la beauté du Jugement dernier de Vasari et Zuccari. Pour admirer ce chef-d’œuvre à ne pas manquer, il convient de se lever tôt, vous ne serez pas seuls ;

     

    El Duomo, Florence

    • Galleria degli Uffizi, Galerie des Offices, Adresse : Piazzale degli Uffizi, 6

    Horaires d’ouverture : mardi à dimanche de 8h15 à 18h50. Pour éviter la file d’attente, pensez à réserver sur www.uffizi.firenze.it ou à acheter la Firenze Card qui vous donnera le droit à une file rapide.

    Incontournable, cette galerie est l’un des premiers musées au monde, en pleine extension depuis 2012. L’édifice a été construit par Vasari en 1560 et s’est développé grâce à François Ier de Médicis. Il abrite les plus grands chefs d’œuvre de la peinture italienne, délicieuse, admirable, inspirante : Pollaiuolo, Uccello, Lippi, Michel-Ange, Vinci, Botticelli, Pontormo. On y découvre aussi des peintures germaniques, flamandes et hollandaises.

     

    Botticelli Galleria degli Uffizi Firenze

     

    • Galleria dell’Accademia, Via Ricasoli, 60

    Horaires d’ouverture : mardi à dimanche de 8h15 à 18h50.

    Juste pour voir David de Michel Ange, le vrai. En effet, celui devant la mairie n’est qu’une réplique. On découvre aussi la série des Esclaves tentant dans un effort surhumain de se libérer de la matière. Quant à la collection de sculptures, elle servait de modèle aux étudiants. Là encore, évitez la queue avec la Firenze Card.

     

    David de Michel Ange

     

    Puis, poursuivez votre visite pour optimiser vos 3 jours dans la ville :

     

    • Ponte Vecchio

    Cette deuxième image emblématique de Florence surprend, étonne. De loin, on l’admire. On observe ses couleurs chaleureuses et ses teintes jaunes, oranges et rouges. On peut même lui tourner autour d’une rive à l’autre. Mon manège à moi, c’est toi. De plus près, on découvre les habitations qui ont résisté à l’histoire, aux guerres et aux inondations. Et qui font que ce pont est le dernier de la ville à être habité. Sous ses arches, on découvre un panorama romantique, sur l’Arno et les quais. Les échoppes d’orfèvres et de bijoutiers brillent, illuminent et nous rappellent qu’avant, le marché de viande sentait mauvais et dérangeait le prince.

     

    Ponte Vecchio Florence

     

    • Le fameux quartier de Santa Croce, dont nous parlions plus haut, pour ses ruelles animées et ses adorables maisons aux persiennes vertes.

     

    • L’Oltrarno, ou l’autre côté de l’Arno. Rive gauche à Paris chantait Souchon… C’est un peu la même ambiance, une atmosphère plus calme, paisible, vécue. Antiquaires et familles fortunées se mêlent aux étudiants bohèmes et passionnés…

     

    • Le Palazzo Vecchio, Piazza della Signoria

    Heures d’ouverture : d’avril à septembre de 9h à 23h (14h le jeudi) et d’octobre à mars de 9h à 19h (14 h le jeudi).

    Le palais du gouvernement a gardé son allure du XIIIe siècle. Anciennement bureaux du gouvernement et de la République florentine, le Palazzo Vecchio abrite aujourd’hui le bureau du maire de la ville et le Conseil municipal. C’est également ici que l’on trouve la copie du David de Michel Ange. Comme la cathédrale de Florence, c’est à Arnolfo Di Cambio à qui l’on doit son architecture. Depuis la tour de 95 mètres, découvrez un beau panorama sur la ville.

     

    • La Piazzale Michelangelo

    Pour sa vue panoramique incroyable, pour son air de Toscane et pour son magnifique coucher de soleil. Rive gauche, cette place offre un point d’observation qui surplombe la ville. Ici, nous pouvons aussi nous aimer, et même nous embrasser. Amour. Dolce Vita. On adore ça.

     

    Cathédrale de Florence

    Florence quoi manger ?

    Ici, comme partout en Italie, la gastronomie fait partie du paysage. Ça tombe bien, manger, on adore ça. Moment convivial, moment de partage, c’est la vie qui s’offre à nous. La nourriture fait aussi (et surtout) partie des vacances. Alors, Maître Renard par l’odeur alléchée…

    Florence où manger le soir ? Nous commençons par aller boire un verre de Chianti dans une fiaschetteria, ces bars à vin à l’ancienne où trainent nos souvenirs. On y déguste quelques crostini, comme à la fiaschetteria Nuvoli, All’Antico Vinaio ou à la Foccacione, Via dell’Ariento 85 pour manger des focacce (fougasses) chaudes aux aubergines.

    Évidemment, une pizza nous appelle. Une au feu de bois. Celle de notre enfance. Celle qui sent bon. Celle qui réconforte. Une trattoria bien sûr. Rendez-vous au Mamma Napoli, Piazza del Mercato Centrale, 17. On prend sans hésitation la préférée des Napolitains : la margherita. À la Divina Pizza, Borgo Allegri, 50, on teste sans rechigner une part de pizza à la pâte au levain, dense et croustillante comme du bon pain. Jambon rôti, mozzarella, saucisse et brocolis, pommes de terre et gorgonzola. Et hop, on en reprend même une seconde ! Enfin, on réserve absolument chez Il Pizzaiuolo, Via dei Macci, 113, la pizzeria la plus courue de la ville, tenue par des Napolitains qui font venir leur propre mozzarella. Pâte légère et ambiance conviviale, en toute simplicité.

    Vous n’aimez pas les pizzas ? Dommage. On ne peut rien pour vous. Mais, alors, testez les pâtes chez Al Tranvai Piazza Torquato Tasso, 14. Dans ce décor d’ancien tram aux banquettes en bois, tout est fait maison : penne à la saucisse et au fenouil, mais aussi ragoûts et tartes.

    Chi dorme desina… Qui dort dîne.

    À l’heure du goûter, on déguste bien sûr une glace chez Vivoli, THE glacier de Florence (Via Isola delle Stinche, 7), pour un gelati bien crémeux, ceux que l’on préfère, et encore meilleur que quand nous étions petits. Vivement l’enfance…

    À l’heure du mojito ? Énorme coup de cœur pour le Sabor Cubano Via Sant’Antonino, 64. Les meilleurs cocktails de Florence, mais aussi une ambiance plutôt piano à l’apéro, et très cubaine un peu plus tard ! La serveuse (à moins que ça ne soit un serveur) est assortie au lieu : colorée, chaleureuse, envoûtante. Ici, on savoure un air de Cuba qu’on adore… Magie magie.

    Week-end rital, Paris est sous la pluie.

     

    Sabor Cubano Florence

  • Amérique, Caraïbes

    Pourquoi visiter La Havane ?

    Pour l’architecture coloniale. Pour la magie qui nous regarde. Pour l’atmosphère unique qui y règne. Pour ses couleurs chatoyantes. Lumineuses et solaires. Pour ses gens accueillants. Pour les sourires qui nous appellent et les regards que l’on croise. Pour les monuments majestueux. Pour la splendeur. La décrépitude. L’alliance de l’authenticité et de la modernité. Pour les sonorités, les musiques qui nous éveillent et nous élèvent. Pour les rencontres. La Havane envoûte. Déroute. Fascine.

     

    La Havane et ses vieilles voitures américaines

     

    Pourquoi La Havane est une ville unique au monde ?

    Cuba est une île unique au monde. Et La Havane, encore plus. Il est difficile de décrire l’atmosphère ressentie à La Havane. Merveille hors du temps, elle abrite une architecture coloniale et des bâtiments colorés, parfois fanés, décatis. Dans chaque rue, on marche au rythme de sons entraînants, qui nous élèvent et nous font vibrer. Les voitures mythiques, elles aussi, colorent les rues. Ville historique, culturelle, majestueuse, elle séduit son monde, des intellectuels aux pirates, en passant par les touristes. Elle a séduit Ernest Hemingway bien longtemps : Si, pour lui, Paris est une fête, La Havane aussi. Maisons coloniales. Maisons bigarrées. La ville inspire autant qu’elle détend. Dotée d’une authenticité brute, La Habana vieja a été inscrite au Patrimoine mondial. La Havane résume en fait à elle seule toute l’histoire nationale. Cité vibrante et métissée, elle laisse un souvenir indélébile et un pincement au cœur quand on la quitte. Endroit magique, charmant, envoûtant, cette merveille émerveille les amoureux de la musique. De la vie. De l’amour.

     

    Niño en La Habana

    Quoi visiter La Havane ?

    Les incontournables à La Havane. On flâne. On observe. On lève la tête et les yeux. Quel quartier La Havane ? Découvrez les lieux magiques à ne pas manquer, mais, au fond, ils le sont tous…

    • La catedral San Cristobal ou cathédrale de La Havane. Cette catedral de La Habana est flanquée de deux tours asymétriques encadrant une façade baroque théâtrale inspirée par l’architecte italien Francesco Borromini. Les jésuites lancèrent la construction de cet édifice majestueux en 1748. Avant d’arriver à Séville, la dépouille de Christophe Colomb y fut ensevelie jusqu’en 1898 après avoir été rapportée de Saint-Domingue. La cathédrale préside aussi la place la plus homogène et chaleureuse de tout Cuba, idéale pour y prendre un petit café.

     

    Plaza de la Catedral La Habana

     

    • La Plaza vieja, ou la vieille place. Avec un peu de chance, vous verrez les cours de gym des enfants s’y dérouler, avec de la musique, des sourires, tant de vie. Aménagée au 16e siècle, cette première place publique de La Havane prêta longtemps son cadre à un grand marché aux esclaves. Puis à des corridas. Place coup de cœur, elle est un lieu de rêveries, de flâneries et d’évasion, notre préféré de la vieille ville. On y trouve aussi aujourd’hui des boutiques de luxe.

     

    Plaza vieja La Habana

     

    • La Plaza de Armas, ou place des Armes. Ancienne place d’armes de la colonie espagnole est cernée de belles façades baroques. La statue de Céspedes, le « père de la patrie », veille sur la place. Fontaines, palmiers et fromagers s’invitent au cœur de cette place où l’on adore flâner. Les adeptes de la Santería attribuent al Templete, le kapokier sacré de la place, des pouvoirs magiques. Lors des fêtes annuelles de l’indépendance, la tradition veut que l’on en fasse trois fois le tour en formulant un vœu. Un peu plus loin, on découvre le marché aux livres d’occasion de la Plaza de Armas. Ouvrages anciens neufs ou rares font le bonheur de tous : Ernest Hemingway, poésie cubaine, folklore révolutionnaire et pléthore de lénifiants manifestes signés Fidel Castro. On y trouve aussi de rares affiches de cinéma, devenues quasiment introuvables. On y achète bien sûr celle de notre film coup de cœur, Fresa y chocolate

     

    • El museo nacional de Bellas Artes, ou le musée national des beaux arts. En effet, Cuba possède une riche collection d’œuvres d’art réparties en deux bâtiments distincts. Dans le premier, on découvre (et on adore) des œuvres d’art du monde entier, œuvres européennes du XIIIe au XXe siècle, latino-américaines, mais aussi antiquités égyptiennes, grecques et romaines. Dans le second, on découvre la plus grande collection d’art cubain dans le monde. À ne pas manquer ! D’ailleurs, si vous n’avez pas beaucoup de temps, privilégiez ce dernier. Découvrez-y, parmi tant d’autres, la Gitana tropical.

     

    • Une balade sur la Malecón. Ça tombe bien, on adore ça, les balades. Long de 7km, le malecón de La Havana est l’une des plus belles routes côtières au monde et incontestablement LA promenade à faire à La Havane. En partant de la vieille Havane, vous arrivez au quartier de Miramar. Entre copines. Entre amis. En famille ou en amoureux. Ici, on s’aime, on chuchote des mots d’amour, on se dit nos secrets, ce que l’on a sur le cœur, nos souvenirs, nous fous rires et nos doutes. On peut aussi juste contempler l’océan, ça marche aussi.

     

    • El Capitolio nacional, ou le Capitole. Monument incontournable, il s’inspire du Capitole de Washington. Mais, aussi, du Panthéon de Paris pour sa coupole et son corps central. Ancien Siège du Gouvernement cubain, il abrite aujourd’hui l’Académie des Sciences. Édifice le plus grandiose de La Havane, il commence à être construit en 1926 par le président Gerardo Machado. Il coûta 17 millions de dollars à l’époque et requit 5 000 ouvriers pendant 3 ans, 2 mois et 20 jours.

     

    • El barrio chino, le quartier chinois. Ici, ne vous attendez pas à un quartier plein de vie et chinois à proprement dit. En effet, La Havane se distingue justement par l’absence de chinois, la plupart ayant quitté les lieux à l’arrivée de Fidel Castro au pouvoir et après prononciation du mot socialismo. Cependant, les autorités cubaines ont valorisé son potentiel touristique dans les années 1990 et ont favorisé la création de restaurants asiatiques.

     

    • Callejón de Hamel. Couleurs ardentes et sculptures en matériaux recyclés font partie de l’ambiance électrique qui règne ici ! Temple de la culture afro-cubaine à La Havane, ce lieu insolite abrite fresques déjantées et boutiques d’art psychédéliques. Venez voir la rumba qui se déchaine ici le dimanche vers midi !

     

    • La Plaza de la Revolución, Place de la Révolution. Conçue par l’urbaniste français Jean-Claude Nicolas Forestier dans les années 1920, l’immense Plaza de la Revolución, appelée Plaza Civica jusqu’en 1959, faisait partie de la « ville nouvelle » développée entre 1920 et 1959. Au cœur de l’ambitieux plan urbain de Forestier, elle fut construite sur une petite colline, la Loma de los Catalanes, à la manière de la place de l’Étoile à Paris. On y découvre deux portraits immenses, celui de Che Guevara et de Camilo Cienfuegos, illuminés la nuit.

     

    Plaza de la Revolución La Habana

     

    • La calle Obispo. Pour ses bars, son ambiance, ses boutiques. El la fameuse Librería Venecia et le Che qui la guette. Piétonne, cette « rue de l’évêque » très fréquentée est aussi l’axe principal de La Habana vieja. Au numéro 155, la Farmacia Museo Taquechel a conservé son décor d’origine (1896) : pots en porcelaine dans les vitrines sur des rayonnages à l’acajou patiné.

     

    • Le plus grand cimetière cubain, Necrópolis de Cristóbal Colón. Ce véritable musée en plein air est sans conteste le plus beau de toutes les Amériques. Il est réputé pour sa riche iconographie religieuse et ses délicates statues de marbre. Ce cimetière est l’un des plus grands du continent américain. Invitez-vous au cœur de ce voyage aussi instructif qu’émouvant et ne manquez pas au centre la « Miraculeuse », la Milagrosa, jeune femme morte en couches avec son bébé en 1901, dont les Cubains ont fait la protectrice de la maternité. Quand on l’exhuma pour raison inconnue, on trouva l’enfant dans ses bras, alors qu’il avait été placé à ses pieds dans le cercueil.

     

    • Le quartier de Miramar dont les expatriés apprécient les villas spacieuses. Offrez-vous un tour en vieille voiture américaine pour les découvrir !

     

    • El Museo Hemingway, bien sûr ! Cuba ne fut pas juste un lieu de passage pour le célèbre écrivain. À partir de 1939 et pendant plus de 20 ans, ce voyageur vécut à la Finca la Vigía, villa de 1888, dans le tranquille faubourg havanais de San Francisco de Paula, et dans lequel il aimait écrire tel un havre propice à l’inspiration. Vous découvrirez, parmi plein d’autres secrets, Pilar, bateau de pêche en bois préféré d’Hemingway. Il est aujourd’hui non loin de la piscine, et chut, il parait qu’Ava Gardner s’y baignait nue

     

    Que faire La Havane ?

    Et où sortir à La Havane ? En parlant d’Ernest Hemingway, on commence par boire un café sur le roof top de son hôtel préféré, Ambos mundos, calle Obispo. On y voit la ville, tout est si beau vu d’en haut… Ces « deux mondes » ont été construits en 1924. On peut aussi y déguster un mojito dans le salon du bas, bercé par l’orchestre. Pssst. Arrêtez-vous chambre 551, c’est ici qu’Hemingway dormait de 1932 à 1939.

    On part boire aussi un verre à La Floridita, cette petite Floride qui fut lieu de pèlerinage d’Ernest Hemingway. « Papa » veille d’ailleurs toujours sur le bar, sous forme de statue à la lippe tendue vers le bar. Le daïquiri y serait le meilleur de Cuba, et le plus cher aussi (7 cuc environ). À la Bodeguita del medio, c’est le mojito qui est le meilleur. Ici, Hemingway a passé plus d’une soirée arrosée, mais Gérard Depardieu aussi, ainsi que Pierre Richard.

     

    La Floridita

    Envie de musique live à La Havane ? Rendez-vous à La Fabrica, véritable bouillon de culture et de musique. Ensuite, pour faire la fête, rendez-vous au Vedado, cœur de La Havane noctambule. Au Tropicana, on découvre le plus ancien et le plus emblématique des cabarets havanais qui brille de mille feux depuis près de 80 ans !

    Où manger à La Havane ?

    Détour obligatoire pour La Guarida, calle Concordia n°418 e/ Gervasio y Escobar. Lieu de tournage de Fresa y chocolate (Fraise et chocolat, 1993), cet appartement au dernier étage d’un immeuble délabré fut transformé en paladar de luxe trois ans plus tard. Rénové en 2011, ce restaurant abrite de véritables délices comme la cherna a la caimanero, filet de poisson mariné ou encore le très fameux poulet au citron. Côté dessert, on goûte absolument le fondant au chocolat, en hommage au film… Réservation vivement conseillée. Ce restaurant reste notre coup de cœur à La Havane, tout comme son escalier que l’on verrait bien chez nous, tiens…

     

    Escalier de la Guarida qui monte au restaurant

     

    Le 304 O’Reilly, Calle O’Reilly à La Habana vieja. Ce bistrot jeune et branché est très tendance depuis son ouverture en 2014. Avec une carte généreuse de tapas et de cocktails, on découvre une cuisine cubaine, mais aussi du monde avec des inspirations asiatiques et japonaises comme le tataki de thon.

    La Imprenta, ancienne imprimerie transformée en restaurant, d’État bien sûr ! Patio verdoyant, déco indus ‘, vieilles presses à main, ambiance chaleureuse, conviviale et festive font partie de ce lieu où la cuisine est une fusion entre les gastronomies cubaine et espagnole.

    El Chanchullero. Avec une déco décalée et artistique, on déguste des tapas pas chères et des mojitos bien préparés. On y a adoré le poulpe et le vin rouge, et comme la vie est trop courte pour boire du mauvais vin, alors… Et « Non, Hemingway n’est pas venu ici » : l’écriteau à l’entrée vous le rappelle ! Adresse bohème à ne pas manquer.

    El Rum Rum de La Havana. Avec vos fruits de mer et spécialités espagnoles, dégustez un rhum, bien évidemment. Ce lieu incontournable est détenu par un expert en cigares !

    Chez la Doña Eutimia, c’est comme chez notre abuela (grand-mère) : de la cuisine cubaine simple et délicieuse

    À la Chuchería pour un petit-déjeuner généreux et les meilleurs smoothies et milk-shakes de La Havane.

    El Idilio, pour de la viande et du poisson grillé, servis avec riz et haricots, en grosse quantité !

    Avec un vol Paris La Havane sans escale, la visite de la capitale cubaine est obligatoire, même si vous partez pour des vacances farnientes à Varadero. Ville poétique, un brin romantique et pleine de vie, elle est si envoûtante. Comme la bonne étoile, elle veille sur nous, et nous éveille. Nous fait sentir vivants. Il est impossible de décrire ce coup de cœur quand on la côtoie. D’ailleurs, on tombe amoureux deux fois : la première quand on y arrive, et la deuxième quand on la quitte, le cœur lourd et pourvu de nostalgie. Nous aussi, half of our heart is in Havana.

    Ah Cuba, quand est-ce qu’on se revoit ?

     

    Half of my heart is in Havana

  • Amérique, Caraïbes

    Pourquoi choisir Cuba ?

    Unique au monde, Cuba est sûrement une des destinations à ne pas manquer et à découvrir absolument. « Cu-ba ». 2 syllabes qui sonnent comme un tambour du Congo. Qui résonnent. Qui rythment cette île des Antilles, la plus grande. La musique fait partie du paysage. Ça tombe bien, on adore ça. Des chansons qui nous rappellent des moments. Des personnes. Ces airs qui, quand on les écoute, nous font revenir de précieuses images en tête. On se souvient de chaque moment que l’on a partagé. De l’endroit précis où on était. On ferme les yeux, et on sent. On ressent. On vit. On revit. Ces épisodes de la vie que l’on croyait passés, et qui finalement nous donnent la chair de poule. Cuba. Cuba fait partie de ces parenthèses enchantées. Qui nous envoûtent. Qui nous captivent. Qui nous marquent. À Cuba, pas besoin de chercher cette musique qui fera partie de vous à tout jamais : c’est elle qui vient à vous.

     

    Arte Barrio del Arte

    Que savoir sur Cuba ?

    Île unique et envoûtante, Cuba abrite des paysages exquis, des plages, des villes coloniales et colorées. Et des habitants remarquables. Por siglos, el mejor de recurso de Cuba ha sido su gente. C’est tellement vrai. Les gens y sont tellement touchants. Chaleureux. Souriants et accueillants. Avec cœur, ils vous reçoivent et vous guident. Pays du rhum et du cigare, il est aussi pays de fêtes et de musique. On pense à Buena Vista Social Club et son album originel devenu le plus célèbre de l’histoire de la musique cubaine avec plus de 9 millions d’exemplaires vendus depuis sa sortie en 1996. On pense aussi à Calypso Rose, cette Queen de Tobago qui reprend, sur son album composé par Manu Chao, « Rum & Coca-Cola », titre d’un calypso populaire, emblème de Trinidad, et chanté en 1945 par The Andews Sisters. Sauf, qu’à Cuba, du Coca-Cola, il n’y en a pas. Avec la Corée du Nord, Cuba est le seul pays où sa vente y est interdite depuis 1962. Un rhum cola est appelé « Cuba Libre », mais ici, il s’appelle mentirita (petit mensonge). C’est la face cachée du pays. Un Fidel Castro au pouvoir pendant très longtemps (1959 – 2016) et un régime que l’on ne prononcera pas, cela fâche les habitants.

    Cuba est aussi un pays où la médecine et l’éducation restent les priorités du Gouvernement. Avec 99,8 % de la population qui sait lire, il y a aussi 6,72 médecins pour 1 000 habitants (contre 3,4 en France), soit le ratio le plus élevé au monde. Partez donc tranquille en matière de santé, et même si vous visitez Cuba avec des enfants. Cuba ne nécessite pas de vaccin avant de partir, partez donc à Cuba sans vaccin.

     

    Calle de Trinidad

    Comment allez à Cuba ?

    Les aéroports de La Havane, Cayo Coco, Holgún, Santa Clara, Santiago de Cuba et Varadero sont desservis par des vols réguliers ou charters en provenance d’Europe. Il existe aussi des vols intérieurs domestiques, assez chers, mais adaptés aux dimensions de l’île (voir après comment visiter Cuba une fois sur l’île et sans prendre l’avion).

     

    Quel décalage horaire entre Cuba et la France ?

    Cuba aussi applique l’heure d’hiver et l’heure d’été. Ainsi, le décalage horaire est souvent de 6 heures entre l’île et l’hexagone. En général, car les changements d’heure n’ont pas lieu aux mêmes dates ! Il y a donc quelques semaines, en mars et en octobre/novembre, où le décalage horaire Cuba/France est de 5 heures.

     

    Plaza vieja La Habana

    Pourquoi 2 monnaies Cuba ?

    Le peso cubain non convertible pour les locaux, avec lequel ils font le minimum vital. Et le CUC pour les touristes, le peso convertible égal au dollar américain. C’est le tourisme qui se développe et qui aide grandement le pays. Deux économies parallèles se développent alors. Les fonctionnaires, d’une part, c’est-à-dire la grande majorité du système économique cubain, sont payés en peso local. Le CUC, d’autre part, la monnaie des touristes, des entreprises aux capitaux étrangers ou encore des chanceux qui reçoivent de l’argent de leur famille exilée. Ce CUC permet d’acheter tous les produits d’importation, c’est pour ça qu’il est tant attendu par les Cubains (pourboire par exemple). Sans les CUC, un employé cubain gagne environ 20 dollars par mois.

    Vous vous demandez donc Cuba, quelle monnaie emporter ? Sachez que vous pourrez changer vos euros en CUC dès votre arrivée à l’aéroport (sans aucun problème à l’aéroport de José Martí à La Havane par exemple, même s’il y a souvent la queue… Il faudra donc prendre votre mal en patience).

     

    Comment visiter Cuba ?

    Comment découvrir Cuba ? Entre amis, en famille, en couple, Cuba se visite très facilement. Comment se déplacer à Cuba ? Pour vous déplacer, il existe des trains, même si ces derniers ne sont pas recommandés, réputés pour être très lents et souvent retardés par des problèmes techniques. En effet, ces trains de la compagnie Ferrocariles de Cuba relient la capitale à toutes les grandes villes. Le Tren Francés, quant à lui, assure la liaison entre La Havane et Santiago de Cuba tous les 4 jours (comptez environ 16 heures de voyage sans couchettes ni service de restauration).

    En bus, il existe 3 compagnies : Astro, réservée aux Cubains, Viazul et Transtur, pour les étrangers et les Cubains, à condition de payer en CUC.

     

    Visiter Cuba en bus

     

    Pour les plus aventuriers, optez pour les camiones qui vous permettront de vous déplacer facilement d’une ville à l’autre. Dix fois moins chers que les bus, ces camions sont aussi l’occasion de découvrir les locaux, de papoter. De découvrir ces gens si chaleureux, à condition bien sûr d’avoir quelques notions d’espagnol.

    Dans le même esprit, l’auto-stop à Cuba est très fréquent, mais là encore il convient de parler la langue. Sachez également qu’il n’est pas gratuit, vous partagerez quelques frais avec le chauffeur, qui sera aussi ravi d’avoir quelques CUC en échange.

    Enfin, vous pouvez opter pour un chauffeur en vieille voiture américaine pour votre séjour à Cuba. Plus confortable, cette solution vous permet d’être « guidés » tout au long de votre voyage et de découvrir les villes de votre choix. Elle est aussi une manière typique de découvrir l’île ! Il existe 4 grandes sociétés qui se partagent le marché cubain : Cubacar, Havanautos (moyenne gamme), Rex (voitures de luxe) et Vía Gaviota, qui appartient à l’armée. Pensez à réserver avant de partir ! Quoi de plus cool que de se balader à bord d’une Cadillac ? Avec un peu de chance à La Havane, embarquez dans celle que préfère Madonna, bleue. Chut, c’est un secret du chauffeur…

    Pourquoi vieille voiture Cuba ? Connue pour ses voitures anciennes, Cuba les a gardées suite à l’embargo qui a longtemps forcé le marché à survivre pendant plus de 5 décennies sans importations ni exportations pour les voitures et pièces de voitures. La longévité de ces voitures est aussi liée à l’expertise et à l’ingéniosité des garagistes cubains.

     

    Visiter Cuba en vieille voiture américaine

     

    Cuba quelle période y aller ?

    Située en zone intertropicale, Cuba est en général chaude toute l’année. Cuba au mois de décembre, c’est le début de la saison sèche (de décembre à mai), avec seulement 5 jours de pluie par mois, et la saison humide a lieu de juin à novembre (saison des pluies avec environ 10 jours de pluie par mois). Cuba au mois d’octobre ? Cela permet de « couper » avec l’arrivée dans l’hiver en France, mais c’est aussi la saison des ouragans sur l’île.

     

    Ainsi, la meilleure saison pour partir est donc de décembre à mai avec des températures très clémentes (de 20 à 30 degrés entre le matin et l’après-midi) et peu de pluies. Voici un petit tableau récapitulatif des climats et saisons.

     

    Saisons touristiques Été : juillet-août ; Hiver : novembre-mars
    Températures

     

    mini/max en fév.

    mini/max en août

    La Havane

     

    18°C/26°C

    23°C/31°C

    Santiago de Cuba

     

    24°C/28°C

    28°C/31°C

    Précipitations

     

    moyenne en fév.

    moyenne en août

     

     

    69mm 4j.

    99mm 10j.

     

     

    43mm 2j.

    94mm 9j.

    Ensoleillement 13h/j. 12h/j.
    Température de la mer

     

    moyenne en fév.

    moyenne en août

     

     

    25°C

    28°C

    Phénomènes climatiques Risques de cyclones sept.-nov.

     

    Sous le soleil de Cuba

     

    Cuba quelle langue ?

    L’espagnol bien sûr ! Comme on adore, on papote avec tout le monde.

     

    Cuba quoi visiter ?

    Quelles villes visiter à Cuba ? Cela dépend du temps que vous y restez et le côté de l’île que vous souhaitez voir. Les incontournables restent :

     

    • La Havane

     

    Véritable coup de cœur, et nous y avons consacré un article entier. On flâne dans cette capitale si unique, si magique. Si douce aussi. On explore les rues colorées, vieillies, abimées, mais si charmantes. La musique rythme les rues. Les Cadillac les colorent. On découvre les places coloniales, Plaza Vieja, Plaza de Armas, où on achète des livres d’occasion et de vieilles affiches, la Calle Mercaderes et la Catedral de La Habana. Authenticité brute et ville si séduisante font partie du paysage ici. Inscrite au Patrimoine mondial, La Habana vieja est une invitation à la rêverie. Bien plus que des visites, on se laisse porter par l’ambiance tout entière qui y règne. Endroit magique et poignant, il envoûte et émerveille. Hemingway le savait si bien…

     

    Les rues colorées de La Havane

    • Trinidad

     

    Entre mer et montagnes, Trinidad, qui a fêté ses 500 ans en 2014, est la troisième ville fondée par Diego Velázquez à Cuba, après Baracoa et Bayamo. Ville coloniale la mieux préservée de l’île, elle fait partie des incontournables. Colorée, riche et rythmée par la musique elle aussi (elle abrite d’ailleurs la Casa de la Música, cette maison de la musique la plus hétéroclite et dynamique de l’île où des groupes de musique traditionnelle enflamment son grand escalier), Trinidad est classée au patrimoine mondial de l’humanité. Elle retrouve son lustre passé quand les cannaies de la région lui assuraient le tiers de la production nationale de sucre. Au cœur des petites ruelles pavées, découvrez une majestueuse sobriété avec la Iglesia de la Santísima Trinidad, un décor aristocratique avec el Museo Romántico, une petite leçon d’architecture avec el museo de Arquitectura et un cadre grandiose avec el museo histórico municipal.

     

    Trinidad

     

    • Valle de Viñales

     

    Hameaux aux toits de palme et paysans à cheval (guajiros) font de cette vallée luxuriante une visite obligatoire. Découvrez, à pied, en bus ou même à cheval la campagne cubaine, les grottes, les champs de manioc et de tabac. Paysages spectaculaires et exquis s’offrent à vous, à cheval ou pour les amateurs de randonnées. Arrêtez-vous devant la fresque murale colorée de dinosaures, qui aurait été commandée par Fidel Castro, d’après les rumeurs.

     

    Valle de Viñales

     

    • Cienfuegos

     

    Cette petite perle du Sud (perlita del Sur) a le sens de l’accueil et de la fête. Proche de Trinidad, elle dégage de faux airs parisiens, tout en étant proche des plages. En effet, c’est en 1819 que le colonel français Louis de Clouet, venu de Louisiane, fonda pour le compte du roi d’Espagne cette ville nouvelle au plan parfaitement régulier. Cette Belle Cité maritime, Linda Ciudad del Mar, abrite des rues qui courent d’est en ouest et des avenues du nord au sud. Les passionnés d’histoire découvriront el Museo Provincial qui retrace l’histoire de la ville.

     

    Cienfuegos

     

    • Varadero

     

    Ici, sable fin et farniente habillent cette station balnéaire. Site exceptionnel de plages paradisiaques, la station est un véritable village vacances où l’offre hôtelière nationale est concentrée. Pas grand-chose à faire ici, à part profiter des 20km de plage frangée de palmiers.

     

    Varadero

     

    Si vous restez plus longtemps à Cuba, rendez-vous plus au Sud avec Camagüey, troisième ville du pays et avec un plan labyrinthique ou encore Santiago de Cuba, berceau de la révolution castriste et deuxième ville cubaine. Cette capitale de l’oriente est aussi le creuset musical de l’île. On pense également au carnaval de Santiago, le plus exubérant de l’île qui enfièvre Santiago pendant trois jours fin juillet.

    Cuba que ver en la Habana ? Cuba que faire à la Havane ? Il y a tant à dire ici. La suite très vite dans un article dédié, mais La Havane regorge de musées à visiter comme l’incontournable musée Che Guevara ou le musée de la Révolution. Ne manquez pas l’hôtel colonial dans lequel Hemingway, calle Obispo, réservait toujours la même chambre… Sur le roof top, savourez un café et découvrez les lumières et couleurs de la ville tout entière qui s’éveille. On ira absolument boire du rhum et plus particulièrement un mojito à La Bodeguita Del Medio et un daiquiri au Floridita, rendu célèbre toujours par Ernest Hemingway qui créa le Papa Hemingway Special (daiquiri spécial au jus de pamplemousse). Enfin, on découvre absolument la Guarida Havana. Si la cuisine y est un délice (nous y reviendrons), on découvre ce lieu dont Florent Pagny s’inspire d’ailleurs pour un clip, mais surtout où le film Fresa y chocolate a été tourné. Un de nos préférés pour son histoire, ses enjeux idéologiques qu’il raconte et ses acteurs qui nous charment, le tout d’ailleurs récompensé plusieurs fois…

    La bodeguita del medio

    Où dormir à Cuba ?

    Dans les hôtels, partout dans les grandes villes, mais surtout et de plus en plus dans les casas particulares style Bed and breakfast. Ces chambres privées chez l’habitant sont très souvent soignées et décorées avec goûts. Si elles étaient avant interdites, ces chambres d’hôtes sont aujourd’hui les hébergements principaux des touristes et aident les familles cubaines financièrement (payables en CUC). Vous les trouverez notamment sur Airbnb. Elles disposent de tarifs stables (entre 20 et 35 CUC la nuit).

    Le camping sauvage est interdit à Cuba et rares sont les terrains aménagés.

    Colorée, pourvue de musiques, de sourires et de merveilles, Cuba n’en finit pas de nous étonner et de nous envoûter. Au rythme du son, du mambo, du cha-cha-cha, de la salsa ou du boléro, dansez sur des airs magiques et féériques. Folies douces et doux souvenirs feront partie de vous, encore et encore… Mon coup de cœur reste Cuba, et half of my heart is in Havana.

     

    Por siglos, el mejor recurso de Cuba ha sido su gente